La modélisation épidémiologique (3/3) : 1911, Ross et le théorème du moustique

anophèle
Un Anopheles albimanus se nourrissant de sang sur un bras humain.

Dernier épisode de cette série sur la modélisation épidémiologique. Après la naissance du modèle SIR évoqué dans notre précédent article, nous allons maintenant parler du théorème de seuil et du fameux R0 dont il est souvent question dans l’actualité. Nous allons revenir sur la variole avec laquelle nous avons fait connaissance dans notre article consacré à Daniel Bernoulli et raconter la naissance de R0, avant de faire connaissance avec Ronald Ross et de nous faire mordre par des moustiques vecteurs de malaria. Si vous n’êtes pas au seuil de la mort après tout ça… Poursuivre la lecture de « La modélisation épidémiologique (3/3) : 1911, Ross et le théorème du moustique »

La modélisation épidémiologique (1/3) : 1760, Bernoulli et la variole.

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Daniel Bernoulli

Les chiffres de la progression de la pandémie actuelle sont scrutés par tous, tous les jours. Ils sont des indicateurs de la propagation du virus à la mode et on entend parler de « plateau » et autre « courbe en cloche » dans les médias. Plus que les cloches qui sont de saison, ces chiffres servent évidemment aux épidémiologistes qui, appuyés par des modèles mathématiques, peuvent ainsi conseiller les politiques. Retour sur l’histoire de ces modélisations, première partie : 1760 Daniel Bernoulli et la variole. Poursuivre la lecture de « La modélisation épidémiologique (1/3) : 1760, Bernoulli et la variole. »

1619, Kepler et la musique des planètes

keplerKepler, grand défenseur des thèses coperniciennes, est connu pour avoir identifié que les orbites des planètes étaient elliptiques et non circulaires. Mais en 1619, il réalise une synthèse étonnante entre astronomie et musique… Il propose une géométrisation du monde à partir des propriétés des solides platoniciens et qui sous-tend une harmonie musicale et cosmique. Son travail va influencer certains compositeurs…

Une petite histoire à lire et écouter… Poursuivre la lecture de « 1619, Kepler et la musique des planètes »

VIe siècle av. J.-C., Pythagore musicien

monocorde
Monocorde [A]
Après une longue pause sur le blog, je vous propose un petit article sur le thème de l’acoustique et de la musique. De l’observation des monocordes jusqu’à la musique mathématique pythagoricienne, du phénomène de l’écho à la détermination de la vitesse du son, les histoires ne manquent pas. En cette veille de fête de la musique, rendons hommage à Pythagore Poursuivre la lecture de « VIe siècle av. J.-C., Pythagore musicien »

1895, Le prix Nobel de math n’aura pas lieu

Médaille Nobel [A]
Médaille Nobel [A]
Cette semaine, on décerne les prix Nobel dans 5 domaines : Physique, Chimie, Médecine, Littérature et celui de la Paix. Pourquoi seulement 5 domaines? On entend parfois dire qu’il n’y a pas de prix Nobel de Mathématiques car la femme d’Alfred Nobel l’aurait trompé. Mais les mathématiques ne sont pas les seuls absents des prix, alors la femme de Nobel l’aurait-elle aussi trompé avec un biologiste, un ingénieur, un géologue ?
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Evolution de l’infini

Waterfall - Escher
Waterfall – Escher [1]
Il suffit de lever les yeux vers le ciel pendant une nuit noire (sans nuage et assez loin des villes de préférence) pour ressentir l’idée de l’infini. Comme son nom l’indique, l’infini est ce qui est sans fin. Si l’infini n’a pas de fin, peut-être y a-t-il un début à son histoire. L’infini est un concept qui taraude les esprits depuis l’Antiquité déjà. Omniprésent dans les sciences dans des questions telles que « l’Univers est-il infini? », il occupe une bonne place dans l’art avec Escher ou la littérature avec Jorge Luis Borges. Mais c’est dans les mathématiques que le concept a donné le plus de fil à retordre. Faisons connaissance avec l’histoire de cette notion dont le symbole a été conçu en 1655 par le mathématicien anglais John Wallis (1616-1703) s’inspirant du numéral romain 1000, écrit ⊕ ou comme un phi grec Φ, puis est devenu CIƆ, ↀ et finalement une sorte de huit allongé, ou un zéro étranglé.