1912, La diffraction des rayons X et la peinture

3b-16-August-Macke_Paar-in-WaldLa découverte  de la diffraction des rayons X par les cristaux a joué un rôle capital dans la connaissance de la structure de la matière, aussi bien dans le domaine de la physique que celui de la chimie et, plus étonnamment, dans celui de la peinture ! Cette interpénétration entre la physique et la peinture se passe en Italie mais surtout à Munich en Allemagne où de nouvelles expériences scientifiques vont mettre en ébullition le milieu artistique.

A écouter, les mouvements entre sciences et art en 1912.
A regarder sur le site, la diffraction mise en oeuvre. Podcast Poursuivre la lecture de « 1912, La diffraction des rayons X et la peinture »

1897, Thomson découvre l’électron

En cette fin de XIXe siècle, l’étude des rayons est à la mode : les rayons X en Allemagne, les rayons uraniques en France et les rayons cathodiques en Angleterre. Mais de quoi sont faits ces rayons cathodiques? C’est pour répondre à cette question que l’anglais Joseph John Thomson entreprend des expériences qu’il publie dans un article intitulé Cathode Rays[1]

A regarder ou à écouter, le contexte de la découverte.
A lire ci-dessous, un déchiffrage de l’article clé de 1897 qui va révéler les électrons.

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1913, Moseley découvre les protons

moseleySi le nom de Rutherford, le découvreur du noyau de l’atome est largement répandu dans les livres de physique, celui de Moseley l’est beaucoup moins. Niels Bohr qui travaillait dans le même laboratoire que Rutherford à Manchester a bien connu Henry Moseley et il dira en 1962 :

« Le travail de Rutherford (sur le noyau de l’atome) n’était pas pris au sérieux en fait. On peut difficilement le comprendre aujourd’hui, mais vraiment, personne n’y prêtait attention du tout. On n’en parlait nulle part. Le grand changement, c’est Moseley qui l’a amené. »

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1918, Philipp Lenard (prix Nobel 1905) veut discréditer Einstein

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Albert Einstein [A]
Einstein est probablement le savant le plus connu. En 1905, alors inconnu, il écrit quatre articles qui vont révolutionner la physique. Parmi les notions nouvelles, il y celle de photon (le mot n’apparaît pas dans son article originel) qui va être la base de la théorie quantique. Il s’appuiera sur des résultats d’une expérience qu’il n’a pas faite et sera chaleureusement remercié par l’expérimentateur qui deviendra son pire ennemi… Voyons le petit grain –de lumière- qu’il y a eu dans leurs relations.
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1896, La découverte controversée de la radioactivité

Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor
Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor [A]
Dans l’article précédent, il était question de Jean Becquerel qui s’était enthousiasmé (à tort) pour les rayons N. Il était le fils d’Henri Becquerel, prix Nobel de Physique 1903 pour la découverte de la radioactivité en 1896, trois mois seulement après la découverte des rayons X de Wilhelm Röntgen. Cependant, la véritable découverte de la radioactivité fut réalisée en 1867 et revient à Claude-Félix-Abel Niepce de Saint Victor (1805-1870) qui fréquentait le laboratoire du père d’Henri Becquerel… Poursuivre la lecture de « 1896, La découverte controversée de la radioactivité »

1903, René Blondlot de la gloire au ridicule des rayons N

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Henri Becquerel [A]
A la fin du XIXe siècle, les rayons X sont découverts par l’allemand Wilhelm Röntgen, les rayons « uraniques » et la radioactivité trois mois plus tard en 1896 par le français Henri Becquerel. La communauté scientifique, d’abord sceptique, s’enthousiasment pour ces nouvelles découvertes qui permettent de connaître davantage l’intimité de la matière et des énergies qu’elle renferme. Ces découvertes valent à l’allemand d’être le premier prix Nobel de physique de l’histoire (1901) et au français, le prix Nobel 1903. Dans cette euphorie générale, le professeur de l’université de Nancy René Prosper Blondlot découvre lui aussi de nouveaux rayons, qu’il nomma rayons N, les rayons nancéens… qui vont le mener de la gloire au ridicule. Poursuivre la lecture de « 1903, René Blondlot de la gloire au ridicule des rayons N »