Les racines de la science atomique (2/8) : Anaximandre, la substance infinie et éternelle : l’apeiron

Aujourd’hui, deuxième épisode de notre série sur les racines de l’idée d’atomes dans la Grèce antique. Après avoir évoqué Thalès et la ville de Milet dans l’épisode précédent, nous allons rester dans la ville antique et faire connaissance avec un de ses disciples : Anaximandre.

Résumé

Anaximandre ne pense pas qu’il n’existe de substance première comme l’eau. Il enseigne au contraire que la substance première est éternelle, infinie, sans âge et qu’elle embrasse le monde, cette substance il l’appelle apeiron. Tout ce qui devient a un commencement, une fin, en bref des limites spatio-temporelles ; or ce qui a un commencement et une fin ne peut être la cause éternelle de tous les êtres. Donc seul ce qui est illimité et indéterminé peut être une cause universelle, indestructible et permanente.

Selon Anaximandre, l’Univers tire son origine de la séparation des contraires de la matière primordiale. Le processus par lequel la substance originaire s’est différenciée est chez lui une sorte de tourbillon.



Références bibliographiques

Dumont Jean-Paul, Les écoles présocratiques, ed. Folio Essais, Gallimard 1991. Anaximandre, p. 33-48

Heisenberg Werner, Physique et Philosophie, ed. Espaces libres, trad. Jacqueline Hadamard, Albin Michel 2002, p.52

L’image en avant a été générée par l’intelligence artificielle.
Toutes les autres images sont issues de Wikipedia.

Référence musicale

Jordan Irvin Dally – Shanidar (Camaraderie Limited, 2009)


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