Dès l’Antiquité, la Physique est l’étude philosophique de la Nature. A La question : « pourquoi y a-t-il tel ou tel mouvement ? » les réponses apportées par Aristote sont insuffisantes et lacunaires, Galilée a pointé du doigt l’insuffisance de sa Physique. Force est de constater qu’il faut une approche nouvelle de la Physique, la question est grave.
Résumé
En 1580, Montaigne dans ses essais écrit qu’une force est un « principe de mouvement et d’action ». On attribue le sens moderne du terme, pour la physique, à Isaac Newton qui publie en 1687 ses Principia Mathematica.
Newton distingue deux types de force : d’une part la « vis insita » qui est :
le pouvoir de résistance par lequel chaque corps persévère dans son état actuel de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite
On retrouve le principe d’inertie de Galilée, d’autre part la « vis impressa », qui est :
l’action exercée sur un corps, qui a pour effet de changer son état de repos de mouvement rectiligne uniforme.
Références bibliographiques et webographiques
Bédier Joseph, Roland, Lire en ligne
Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, livre I, chap. 21, p. 133
Newton I., Philosophiae Naturalis Principia Mathematica, ed. I.B. Cohen & A. Koyré, Cambridge, Harvard Unive. Press, 3e éd., 1972.
Lecourt D., Dictionnaire d’histoire et philosophie des sciences, 4ème ed. Quadrige, PUF, 2006.
Rousset 1A. & Six J., Des physiciens de A à Z, Newton, ellipses poche, pp. 458-463
L’image en avant a été générée par l’intelligence artificielle.
Toutes les autres images sont issues de Wikipedia.
Référence musicale
Jordan Irvin Daly – Shanidar (Camaraderie Limited, 2009)
Petites histoires des sciences 
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