Voltaire scientifique

Voltaire []
Voltaire [1]
Le nom de Voltaire nous évoque évidemment le philosophe des Lumières, le défenseur de la liberté de pensée ou encore l’écrivain de Candide, mais on pense un peu moins, voire pas du tout, au scientifique qu’il fût. On doit pourtant à François-Marie Arouet (le vrai nom de Voltaire) un rôle essentiel dans le développement des sciences et dans sa diffusion.  Tout comme Goethe, le français s’est essayé à tous les genres de pratiques, littéraires comme scientifiques, et vaut certainement un peu plus que la maigre ligne qu’on
trouve sur l’encyclopédie en ligne [1]. Poursuivre la lecture de « Voltaire scientifique »

1841, Julius von Mayer établit le lien entre mécanique et chaleur

Vaiseaux sanguins
Vaisseaux sanguins

L’énergie est un mot qu’on emploie à tout-va dans notre culture. Pourtant, d’un point de vue physique, c’est terriblement compliqué à définir. Feynman dans ses leçons de Physique [1] imagine des cubes qu’on compte dans une chambre d’enfant et dont on trouve toujours le même nombre quoiqu’il arrive. Aristote et Leibniz avaient remarqué que quelque chose se conservait dans la Nature [2]. Ce quelque chose est abstrait, c’est un nombre qui, quelque soient les combinaisons, ne change jamais. Une sorte de loi de conservation était identifiée dans la Nature.  Poursuivre la lecture de « 1841, Julius von Mayer établit le lien entre mécanique et chaleur »

Des hommes dans le ciel

La chute d'Icare []
La chute d’Icare par Pieter Brueghel l’Ancien. [1]
Qui n’a jamais imaginé un jour pouvoir voler ? C’est d’ailleurs un vieux rêve des Hommes depuis les ères les plus reculées comme en atteste la mythologie. Icare, aidé de ses ailes artificielles, s’était échappé du labyrinthe qu’avait construit son père Dédale pour le roi de Crète, Minos. Mais à trop s’approcher du soleil la cire finit par fondre et ses ailes se décollèrent pour le précipiter dans une noyade fatale (image). Mais voyons les efforts des hommes pour s’approprier les cieux avant les frères Montgolfier et leur célèbre ballon.

1884, Greenwich ou le temps anglais

Observatoire royal de Greenwich
Observatoire royal de Greenwich [1]
La référence du temps universel est prise à partir d’un point de la banlieue de Londres, Greenwich, et on lit souvent sur nos écrans GMT (Greenwich meridian time). Pourquoi le méridien qui sert d’origine pour repérer les heures sur le globe est celui passant par l’observatoire de Greenwich en Angleterre? C’est en 1884, lors d’un congrès à Washington réunissant des délégations de scientifiques du monde entier que s’est décidée l’affaire. Mais on va le voir, ce ne fut pas si simple et a cristallisé les vieux ennemis que sont la France et l’Angleterre. Poursuivre la lecture de « 1884, Greenwich ou le temps anglais »

1911, une planète disparaît!

Johann Palisa
Johann Palisa

Le 5 octobre 1911, l’astronome autrichien Johann Palisa [1], grand chasseur d’astéroïdes et de comètes, découvre un nouveau corps céleste que l’on s’empresse de considérer comme une nouvelle planète et Palisa la nomme « planète MT »[2].  Carl Frederik Pechüle, de l’observatoire de Copenhague, confirme la découverte mais l’arrivée de la Pleine Lune contraint les astronomes à cesser leurs observations du fait de la pollution lumineuse engendrée par la Lune. Lorsqu’ils repointent leurs instruments dans le ciel, la planète MT a disparu! On mobilise les plus grands instruments de la Terre de Johannesburg à Greenwich, en vain, la planète mystérieuse s’est volatilisée.

Poursuivre la lecture de « 1911, une planète disparaît! »