La modélisation épidémiologique (3/3) : 1911, Ross et le théorème du moustique

anophèle
Un Anopheles albimanus se nourrissant de sang sur un bras humain.

Dernier épisode de cette série sur la modélisation épidémiologique. Après la naissance du modèle SIR évoqué dans notre précédent article, nous allons maintenant parler du théorème de seuil et du fameux R0 dont il est souvent question dans l’actualité. Nous allons revenir sur la variole avec laquelle nous avons fait connaissance dans notre article consacré à Daniel Bernoulli et raconter la naissance de R0, avant de faire connaissance avec Ronald Ross et de nous faire mordre par des moustiques vecteurs de malaria. Si vous n’êtes pas au seuil de la mort après tout ça… Poursuivre la lecture de « La modélisation épidémiologique (3/3) : 1911, Ross et le théorème du moustique »

La modélisation épidémiologique (1/3) : 1760, Bernoulli et la variole.

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Daniel Bernoulli

Les chiffres de la progression de la pandémie actuelle sont scrutés par tous, tous les jours. Ils sont des indicateurs de la propagation du virus à la mode et on entend parler de « plateau » et autre « courbe en cloche » dans les médias. Plus que les cloches qui sont de saison, ces chiffres servent évidemment aux épidémiologistes qui, appuyés par des modèles mathématiques, peuvent ainsi conseiller les politiques. Retour sur l’histoire de ces modélisations, première partie : 1760 Daniel Bernoulli et la variole. Poursuivre la lecture de « La modélisation épidémiologique (1/3) : 1760, Bernoulli et la variole. »

La chloroquine (2/2) : De sa découverte à son utilisation de masse

8Lors d’un article précédent, il était davantage question de l’histoire de la quinine que de la chloroquine et l’histoire s’arrêtait au moment de sa découverte, peu avant la Seconde Guerre Mondiale. Je vous propose une deuxième dose de chloroquine sur cette période, riche de rebondissements. Poursuivre la lecture de « La chloroquine (2/2) : De sa découverte à son utilisation de masse »