Des observations et des résultats expérimentaux inattendus, des calculs "abominables" et autres curiosités scientifiques qui font de l'histoire des sciences une aventure humaine passionnante.
Le chimiste russe Dimitri Mendeleïev est mondialement connu pour son tableau périodique proposé en 1869. Le caractère prédictif de son tableau permis au jeune russe de se hisser à la hauteur d’un Isaac Newton et d’acquérir une gloire éternelle. Mendeleïev prédit même un élément du nom de newtonium… qui ne fut jamais trouvé.
J’avais écrit un article sur la découverte du rayonnement infrarouge par William Herschel en 1800. De l’autre côté du spectre de la lumière visible se trouve le rayonnement ultraviolet. Le processus qui a mené à sa découverte est assez méconnu et mérite qu’on s’y attarde. Le nom de Johann Wilhelm Ritter[i] est associé à la découverte du rayonnement ultraviolet. Mais qui était-il ?
L’actualité récente nous fait souvent entendre que la chloroquine pourrait être un remède à la pandémie de Covid-19 qui fait rage dans le monde. Mais qu’est-ce que cette molécule ? Petit retour en arrière sur cette molécule de synthèse. Poursuivre la lecture de « La chloroquine (1/2) : A l’origine, la quinine »
Première œuvre commandée au maître milanais, deux versions de cette toile existent. Une première version est visible au musée du Louvre à Paris et une autre à la National Gallery de Londres. Mais pourquoi faire deux versions d’une même oeuvre? Et pourquoi y a-t-il des différences? La science va faire parler ces deux œuvres.
Les expériences de transformation de la matière ont toujours fasciné les hommes. Elles ont souvent été source de chimères comme la recherche de la transmutation du plomb en or, et à l’aube de la Révolution française, les chimistes se perdent dans un catalogue de noms plus poétiques les uns que les autres. Mais voilà qu’une observation inattendue va ébranler toute la chimie : l’eau n’est pas un élément fondamental…
La découverte de la diffraction des rayons X par les cristaux a joué un rôle capital dans la connaissance de la structure de la matière, aussi bien dans le domaine de la physique que celui de la chimie et, plus étonnamment, dans celui de la peinture ! Cette interpénétration entre la physique et la peinture se passe en Italie mais surtout à Munich en Allemagne où de nouvelles expériences scientifiques vont mettre en ébullition le milieu artistique.
Le jeune suédoise Greta Thunberg est aujourd’hui l’image emblématique de la lutte contre le réchauffement climatique. Comme on va le voir, c’est déjà à la Suède qu’on doit les premières évidences de l’impact des gaz à effet de serre sur le climat et c’était au XIXe siècle…
L’année 1869 est une année riche pour Borodine : le soir du 4 janvier 1869, on joue la première symphonie de Borodine et il se met à écrire un opéra : le Prince Igor. Coté chimie, il publie son article sur la bromodécarboxylation[1] et surtout s’engage une controverse avec Kékulé sur la primeur de la découverte d’une réaction chimique aujourd’hui essentielle : l’aldolisation. Dans ce dernier volet, arrêtons-nous sur l’année 1869, sommet de la carrière de Borodine.
Alexandre, Porphyrievitch Borodine (1833-1887) faisait partie de la fine fleur des chimistes russes mais son nom est aujourd’hui moins connu que celui de Mendeleïev, reconnu pour son tableau périodique, ou encore Markovnikov dont les règles sont connues des étudiants en chimie organique. Qui était donc Borodine ?
Après avoir balayé sa biographie, ses rencontres artistiques mais aussi son environnement scientifique, je vous propose dans ce quatrième volet de préciser l’oeuvre scientifique d’Alexandre Borodine. Cet article fait appel à des notions de chimie organique qui dépasse un peu le cadre d’un cours de lycée…